Le 15 mai 2014,
Je voudrais réagir à un fait qui s’est produit aujourd’hui même, sur les groupes Facebook. Cela concerne directement les phobies scolaires. Je ne cache pas ma colère et mon indignation.
Ma réaction concerne les publications de journalistes sur des groupes sur les phobies scolaires. Je ne doute pas du professionnalisme de ces journalistes. Mais, il faut savoir que ces groupes sont avant tout crées pour que les jeunes en souffrance s’entraident entre eux. Ainsi, ce que je déplore, c’est le fait que les journalistes viennent perturber le bon fonctionnement de ces groupes en y postant des messages de manière abondante.
De plus, ce qui est encore plus exaspérant, c’est qu’ils pensent mieux savoir que les phobiques scolaires. Nous, phobiques scolaires, savons mieux que quiconque ce que nous ressentons et ce que nous vivons. Aucun journaliste et aucun thérapeute ne peut savoir mieux que nous tout ce que nous endurons au quotidien. A aucun moment ces gens là s’intéressent à nos ressentiments.
Je pointe notamment du doigt les journalistes travaillant pour l’émission « Toute une histoire » (France 2) qui publient en abondance sur le réseau social Facebook, sur tous les groupes qu’ils peuvent trouver et étant liés aux sujets qu’il traite.
Il est totalement inhumain et inapproprié de racoler des jeunes en souffrance, de 16 à 17 ans en moyenne, sur les réseaux sociaux afin qu’ils participent à des reportages ou des émissions télévisées. J’ai moi-même participé, il y a quelques années, à un reportage pour TF1 sur les phobies scolaires (voir « Quand l’école fait peur », dans la rubrique « Vidéos »). Je peux vous assurer que c’est très difficile à gérer, surtout l’après tournage.
Concernant les phobies scolaires, afin de respecter la vie privée des jeunes en souffrance et de leurs parents, il serait souhaitable que la rédaction de l’émission citée ci-dessus revoie leur méthode d’approche. Il n’est pas tolérable de trouver des publications de journalistes qui, certes, veulent faire leur travail mais ne connaissent pas le sujet qu’ils traitent et ne respectent pas les jeunes en souffrance.
Je ne sais pas, à l’avance, la portée de mes propos mais j’espère qu’ils seront relayés le plus largement possible.
Je vous remercie d’avoir lu attentivement cette lettre.
Anthony Berthout,
Phobique scolaire à vie qui sait de quoi il parle.
Je voudrais réagir à un fait qui s’est produit aujourd’hui même, sur les groupes Facebook. Cela concerne directement les phobies scolaires. Je ne cache pas ma colère et mon indignation.
Ma réaction concerne les publications de journalistes sur des groupes sur les phobies scolaires. Je ne doute pas du professionnalisme de ces journalistes. Mais, il faut savoir que ces groupes sont avant tout crées pour que les jeunes en souffrance s’entraident entre eux. Ainsi, ce que je déplore, c’est le fait que les journalistes viennent perturber le bon fonctionnement de ces groupes en y postant des messages de manière abondante.
De plus, ce qui est encore plus exaspérant, c’est qu’ils pensent mieux savoir que les phobiques scolaires. Nous, phobiques scolaires, savons mieux que quiconque ce que nous ressentons et ce que nous vivons. Aucun journaliste et aucun thérapeute ne peut savoir mieux que nous tout ce que nous endurons au quotidien. A aucun moment ces gens là s’intéressent à nos ressentiments.
Je pointe notamment du doigt les journalistes travaillant pour l’émission « Toute une histoire » (France 2) qui publient en abondance sur le réseau social Facebook, sur tous les groupes qu’ils peuvent trouver et étant liés aux sujets qu’il traite.
Il est totalement inhumain et inapproprié de racoler des jeunes en souffrance, de 16 à 17 ans en moyenne, sur les réseaux sociaux afin qu’ils participent à des reportages ou des émissions télévisées. J’ai moi-même participé, il y a quelques années, à un reportage pour TF1 sur les phobies scolaires (voir « Quand l’école fait peur », dans la rubrique « Vidéos »). Je peux vous assurer que c’est très difficile à gérer, surtout l’après tournage.
Concernant les phobies scolaires, afin de respecter la vie privée des jeunes en souffrance et de leurs parents, il serait souhaitable que la rédaction de l’émission citée ci-dessus revoie leur méthode d’approche. Il n’est pas tolérable de trouver des publications de journalistes qui, certes, veulent faire leur travail mais ne connaissent pas le sujet qu’ils traitent et ne respectent pas les jeunes en souffrance.
Je ne sais pas, à l’avance, la portée de mes propos mais j’espère qu’ils seront relayés le plus largement possible.
Je vous remercie d’avoir lu attentivement cette lettre.
Anthony Berthout,
Phobique scolaire à vie qui sait de quoi il parle.
PIECES JOINTES
Le genre de message que nous pouvons lire sur les groupes sur les phobies scolaires. Vous noterez qu'à aucun moment les expressions "phobies scolaires" ou "refus anxieux scolaire" ne sont prononcées.
