Explications du livre "Plus jamais ça !"
Ecrire un livre demande beaucoup de temps et de travail. Et, écrire un livre sur un sujet aussi complexe que les phobies scolaires demandent encore plus de temps et de travail.
 
Que sont les phobies scolaires ?
 
Les phobies scolaires touchent 3 à 5 % des jeunes en âge scolaire, selon des estimations. Il est difficile de réaliser une étude précise sur les phobies scolaires tellement cette pathologie est complexe. Les causes des phobies scolaires sont multiples mais on les regroupe, généralement, sous un terme plus générique : choc émotionnel ou choc post-traumatique. Cela peut être un décès d’un proche (amis ou famille), vols, rackets, insultes, etc …
 
Les phobies scolaires sont un ensemble de peurs liés à l’école. Ainsi, durant mes investigations, j’ai remarqué que les phobiques scolaires possédaient plusieurs peurs : peur des autres, peur de l’échec, peur de la foule, etc …
 
Donc, le fait que les causes et les conséquences soient multiples complexifie la compréhension de cette pathologie. Mais, en aucun cas, les malades simulent ou jouent la comédie. Le mal est réel. Certains s’en sortent mieux que d’autres, c’est sûr mais chaque cas doit être traité avec le plus grand soin.
 
Pourquoi en parler ?
 
Comme je l’ai dit précédemment, les phobies scolaires sont une pathologie complexe dont beaucoup de personnes ne comprennent pas l’origine exacte. Il est commun de dire qu’une maladie n’a qu’une seule origine. C’est exact pour les maladies « physiques » mais pour les maladies psychologiques, c’est plus complexe que cela. Ce qui me pousse à parler des phobies scolaires émane de ma volonté de faire comprendre cette pathologie à un grand nombre de personnes.
 
Beaucoup trop de jeunes souffrent des phobies scolaires et personne ne les comprend ce qui amplifie la souffrance des malades. Parfois, les parents ne comprennent pas le mal-être de leur enfant en souffrance. Je crois que la plus grande souffrance des phobiques scolaires n’est pas l’origine de leur mal être mais l’incompréhension qu’ils subissent.
 
Ainsi, en en parlant, j’espère pouvoir changer les mentalités vis-à-vis de ce fléau.
 
Pourquoi je raconte mon histoire ?
 
Parler des phobies scolaires est difficile. Il faut d’abord accepter que nous sommes en situation de mal-être et comprendre pourquoi on est dans cette situation. C’est un processus très long. Pour ma part, ce processus dure depuis plus de 10 ans et je pense que j’en ai encore à apprendre sur ma situation.
 
Pour écrire ce livre, j’ai pensé à plusieurs formes. Dans un premier temps, j’ai voulu recueillir plusieurs témoignages de phobiques scolaires à l’image du livre « Paroles de poilus ». J’avais entamé des démarches auprès de phobiques scolaires via les réseaux sociaux et les forums. Malheureusement, malgré un véritable intérêt des phobiques scolaires envers mon projet, peu ont accepté témoigner. Non pas parce qu’ils n’en avaient pas envie mais parce qu’ils ne se sentaient pas capables d’en parler. Pour les jeunes auxquelles j’ai envoyé une demande, ils sont encore au début de leur processus de compréhension de leur mal-être. Aussi, ces jeunes ont peur du jugement des autres ce qui les ont encore plus freiné dans leur volonté de réaliser ce projet avec moi.
 
En aucun cas, je fais ça pour me faire connaitre. Je ne suis qu’une personne parmi tant d’autres et je n’ai peu d’estime pour moi-même. J’essaie seulement de défendre mes opinions sur un sujet qui me parait important. J’aurais préféré parler des autres que de moi car comme vous le lirez dans mon ouvrage, je ne m’en sors pas trop mal.
 
Un regard critique ?
 
Parler des phobies scolaires est une bonne chose. D’autant plus que, durant mon parcours scolaire, j’ai pu me faire une véritable idée sur l’environnement qui m’a entouré et plus particulièrement l’environnement scolaire.
 
Ainsi, dans mon ouvrage, je n’hésite pas à pointer du doigt certains faits d’absentéisme qui m’ont, personnellement, choqué et outré. Je veux en venir au fait que les phobiques scolaires s’excluent ou sont exclus de tout établissement scolaire parce que leurs cas sont jugés « difficile à gérer » et que ces mêmes établissements scolaires acceptent des élèves, d’un nombre bien plus élevé que les phobiques scolaires, qui se fichent totalement des cours et qui se permettent de s’absenter sans aucune raison légale.
 
D’autres livres ?
 
Quelque soit le succès de ce premier ouvrage, j’envisage d’en écrire d’autres. Toujours dans le but de mettre en lumière des pathologies graves et de dénoncer des fléaux néfastes. Ainsi, je réfléchis à l’écriture d’un ouvrage sur l’agoraphobie et la phobie sociale, un autre sur les fléaux du système scolaire (violences, « jeux » dangereux, absentéisme, etc …) et un dernier sur les troubles de l’apprentissage (dyslexie, dysgraphie, dyscalculie, etc …).
 
J’espère, par mes travaux, que des amalgames, des préjugés disparaitront. On ne peut pas dire à tout bout de chant qu’un tel est dyslexique parce qu’il fait des fautes d’orthographe. Ou encore qu’un autre est agoraphobe parce qu’il ne sort pas souvent de chez lui. Je pense que c’est beaucoup plus compliqué que cela. Chaque cas est particulier et nécessite l’avis d’un spécialiste. Mes ouvrages n’apporteront qu’une approche théorique avec, je l’espère, des témoignages.



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